Le bilan du violent séisme suivi d’un tsunami en Indonésie a été revu à la hausse ce mardi, avec au moins 1234 morts contre 844 précédemment a indiqué la porte-parole de l’agence de gestion des catastrophes au cours d’un point de presse.
En attendant l’aide humanitaire, les survivants doivent toujours affronter la faim et la soif. Vivres et eau potable sont rares. Les hôpitaux sont submergés par le nombre de blessés.
Les profiteurs du chaos
Alors que les autorités avaient toléré ces derniers jours que la population se serve dans les magasins. Faute d’approvisionnement certains en ont profité pour satisfaire leur désir personnel. La police a procédé ce mardi, à l’arrestation de 35 personnes pour avoir volé des ordinateurs et de l’argent et s’est engagée tant bien que mal à arrêter les pillages.
Le climat équatorial chaud et humide en Indonésie, accélère la décomposition des corps et fournit un terrain propice aux maladies. Dans les collines surplombant Palu, les volontaires ont commencé à enterrer les victimes dans une vaste fosse commune, d’une capacité pouvant aller jusqu’à 1300 corps.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (UNOCHA) a estimé lundi à 191 000 le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence, dont 46 000 enfants et 14 000 personnes âgées.
Vanessa Apollon