Le lundi 17 septembre 2018, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres met en garde le monde sur les conséquences désastreuses du changement climatique en deux ans, si rien n’est fait. . « Si nous ne changeons pas d’orientation d’ici 2020, nous risquons (…) des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent« , déclare-t-il.
Le changement climatique devient le plus grand défi de l’époque d’après Monsieur Antonio Guterres. « Il est impératif que la société civile, jeunes, groupes de femmes, secteur privé, communautés religieuses, scientifiques et mouvements écologiques dans le monde, demande des comptes aux dirigeants », soutient le numéro 1 de l’ONU.
En décryptant les véritables menaces sur la chaîne alimentaire et l’accès à l’eau, Antonio Guterres croit que le monde faisait face à une menace existentielle directe et à son plus grand défi. Il faut faire quelques choses.
« Le changement climatique va plus vite que nous (…) Nous avons les outils pour rendre nos actions efficaces mais nous manquons, même après l’accord de Paris, de leadership et d’ambition pour faire ce que nous devons faire », regrette-t-il.
Ainsi conseille-t-il, « nous devons arrêter la déforestation, restaurer les forêts détériorées et changer notre manière de cultiver« . Aussi, il faut redéfinir « la manière de chauffer, de refroidir et d’éclairer nos bâtiments pour gaspiller moins d’énergie« .
Le Chef de l’ONU a tenu ces propos trois jours avant un sommet mondial qui se déroulera aux États-Unis avec des responsables de divers champs d’activité. Il a par ailleurs rappelé qu’en septembre 2019 l’ONU organisera un sommet mondial sur le climat, un an avant que les signataires de l’accord de Paris devraient s’acquitter de leurs engagements.
Avec L’Express
Maudelin Gedney