Nous publions ci-après une note de l’office des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) autour de la situation météorologique jusqu’au mercredi 5 septembre.
Port-au-Prince, le 4 septembre 2018.- Les pluies, accompagnées d’orages isolés, vont continuer mercredi et jeudi en Haïti, alors que des averses orageuses, faibles à modérées, sont encore attendues dans les départements du Nord-ouest, du Nord, du Nord-est, de l’Artibonite et du Centre, ce mardi en fin d’après-midi et en soirée.
L’Unité hydrométéorologique a informé qu’une onde tropicale, localisée dans le canal du Vent, et un creux de surface, se trouvant à l’est de Porto-Rico, influençaient les conditions météorologiques des grandes Antilles ce mardi matin. Cette deuxième zone de mauvais temps devrait traverser le pays et provoquer des orages sur les départements du Grand Nord et du Centre en fin d’après-midi et en soirée.
Pendant le week-end écoulé, des inondations spectaculaires ont frappé notamment le centre-ville du Cap-Haïtien, département du Nord, sans faire de victime. L’environnement restant humide sur le pays, la direction de la Protection civile rappelle aux populations des zones à hauts risques d’inondation, de glissement de terrain et d’éboulement qu’elles doivent redoubler de prudence et prendre les mesures de précaution nécessaires par rapport aux averses orageuses :
– Suivez régulièrement les informations météorologiques, à la radio et à la télé, mais aussi sur Internet et via les réseaux sociaux afin d’être bien informé, tout en ignorant les rumeurs ;
– Placez vos papiers et affaires importants au-dessus du niveau que les eaux pourraient atteindre, ou si possible à l’étage ;
– Au moment des averses, limitez le plus que possible vos déplacements et restez à l’abri. Ne vous aventurez sous aucun prétexte sur une route submergée, ni dans une rivière en crue, que ce soit à pied, à moto, à dos d’animaux ou en voiture,
– Prenez les dispositions en vue d’évacuer si les autorités en font la demandent ou si le niveau de l’eau et la fragilité des sols vous y obligeraient, notamment si vous habitez dans une zone hautement risquée, près d’une ravine, d’un courant d’eau ou d’une plage, ou encore en flanc de montagne…
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