Kingston a procédé à une nouvelle décision dans le cadre de son rapport avec Port-au-Prince. En effet, les haïtiens en transit vers la Jamaïque n’auront plus besoin de visas supplémentaires pour fouler le sol jamaïcain après avoir eu en sa possession un visa américain, Schengen ou canadien.
En effet, c’est la Ministre des Affaires Étrangères et du Commerce Extérieur de la Jamaïque, Kamina Johnson Smith qui a annoncé la nouvelle.
Elle a expliqué en ces termes « si vous êtes un homme d’affaires haïtien voyageant avec un visa américain, Schengen ou canadien, […], vous n’aurez pas besoin d’un visa supplémentaire pour entrer en Jamaïque« .
En fait, une décision qui vise à la libre circulation des haïtiens transitant par le territoire jamaïcain. Elle doit être bienvenue dans le champ d’affaires haïtien.
Plus de visas : des mises en garde contre certaines catégories d’individus
Le Premier Ministre de la Jamaïque Andrew Holness a approuvé cette décision. Il a toutefois ajouté que « la liberté de circulation des personnes dans la région ne signifie pas que les criminels soient également libres de se déplacer« .
En fait, cette décision n’est pas une porte ouverte aux criminels pour échapper aux actes qu’ils ont commis. Des mesures seront également adoptées en vue de mieux décider sur les personnes qui doivent bénéficier de cette mesure, et afin de ne pas porter atteinte à la justice des deux pays.
Sur un autre angle, d’autres mises en garde ont été établies par le Premier Ministre, cette fois-ci rapportées par le journal Jamaïque Observer, contre certaines catégories de personnes.
En effet, d’après le journal en rapport aux explications supplémentaires du Premier ministre, ce dernier a soutenu que « Cela ne signifie pas que les personnes qui deviendraient un fardeau pour les deniers publics seraient libres de déménager« .
Il a aussi mis en garde concernant « les personnes ayant des problèmes de santé. |Ils ne| seraient libres de déménager. Donc, il doit y avoir des systèmes mis en place pour suivre, détecter et donner un avertissement préalable« .
Maudelin Gedney