La franc-maçonnerie moderne est née en Grande-Bretagne dans les premières années du XVIIIe siècle. Elle s’est très vite diffusée dans l’ensemble du monde occidental, accompagnant partout la démocratie et la tolérance religieuse.
Elle a pris diverses colorations au fil de ses migrations, plutôt spéculative en France et plutôt bienfaitrice aux États-Unis, sans jamais renier les idéaux reçus de ses « géniteurs » anglais.
Elle se définit comme un « Ordre initiatique », avec une notion de « sacré » qui va au-delà de la simple religiosité. Son goût du secret et ses engagements libéraux ont nourri à son encontre mythes et calomnies.
Origine anglaise et références bibliques
En juin 1717, quatre loges maçonniques londoniennes qui n’avaient d’autre objectif que celui de pratiquer une entraide mutuelle entre leurs membres se fondent dans une « Grande Loge de Londres ». C’est l’acte fondateur de la franc-maçonnerie moderne.
Née dans un milieu protestant, la franc-maçonnerie puise dans l’Ancien Testament son enseignement moral. Considérant qu’elle a pour vocation de construire un temple idéal, elle adopte pour modèle le Temple du roi Salomon.
L’architecture sacrée joue un rôle prépondérant dans la vie maçonnique : Dieu est appelé par les francs-maçons « Le Grand Architecte de l’Univers ».
Très rapidement, la franc-maçonnerie accueille en son sein des représentants de la haute société anglaise (exclusivement des hommes). Et essaime sur |plusieurs continents. D’abord sur le Continent |européen|, à commencer par la France, |et un peu plus tard en Haïti|.
Avec Hérodote