Le crime passionnel une réalité ou un alibi?

«Crime passionnel», «drame de la séparation», «drame familial» ne sont pas des expressions journalistiques correctes pour qualifier des meurtres. Alors que ces histoires forment un phénomène de société, un des nombreux visages que prend la violence faite aux femmes par les hommes.

Les médias en abusent et contribuent à minimiser d’emblée la responsabilité du meurtrier présumé. La passion, c’est ce qui nous dépasse. Le drame évoque l’accident, et occulte la violence.

A chaque fois qu’on évoque ces termes dans ces cas, c’est l’argumentaire du meurtrier qui est retenu. La version de la victime ? Son témoignage aurait été concordant. Malheureusement elle n’est plus là pour raconter sa version des faits.