Reporters sans Frontières (RSF) publie chaque année un classement mondial de la liberté de la Presse. Haïti a régressé de 7 places. De 53e, le pays tombe à la 60e place. Quelles sont ses explications?
Le classement mondial de la liberté de la Presse est un thermomètre de la situation du journalisme dans 180 pays. Il symboliserait en substance, le degré de santé de la liberté d’expression dans ces pays. RSF justifie ainsi son classement d’Haïti.
« Malgré la récente évolution des lois relatives à la liberté de la presse, les journalistes haïtiens sont toujours victimes d’un cruel manque de ressources financières, de l’absence de soutien de la part des institutions et d’un accès difficile à l’information » a déploré RSF.
Les journalistes pris aux pièges des intérêts…
L’ONG note que « certains |journalistes| subissent encore des intimidations et des agressions. |Et que par ailleurs| les Médias privés très liés aux intérêts de leurs actionnaires, peinent à exprimer leurs points de vue sans autocensure ».
En outre, RSF indexe, le « projet de loi sur la diffamation |…| voté au Senat |en 2017|, prévoyant de lourdes sanctions contre les journalistes ». Un vote qui avait soulevé la grogne de quelques organisations de medias et des droits humains.
Dans l’intervalle, Il est peut-être opportun, de noter que la République Dominicaine garde sa 59e place. Le Costa Rica, le champion de l’Amérique, tombe de la 6e à la 10e place. Les Etats-Unis de Trump passe de la 43e place à la 45e.
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