La pire catastrophe aérienne est survenue en Algérie ce mercredi matin. C’est la quatrième la plus meurtrière dans le monde depuis 20 ans. Un avion de l’armée de l’air s’est écrasé peu après le décollage. Le crash a eut lieu près de la base aérienne de Boufarik, à près de 35 km au sud d’Alger rapportent les médias algériens.
Le plus grand crash du pays
L’accident a fait 257 morts selon le ministère algérien de la Défense. Les victimes sont les dix membres d’équipage et 247 passagers. La plupart sont des personnels de l’Armée nationale populaire ainsi que des membres de leurs familles.
Le crash s’est produit dans une zone inhabitée. Un champ situé à une centaine de mètres des murs d’enceinte de la base aérienne.
Des unités de secours sur les lieux
Les flammes qui ont ravagé la quasi-totalité de l’avion sont désormais éteintes. Des dizaines de camions de pompiers et des centaines d’ambulances étaient visibles sur les lieux du crash. Bouclés par les forces de sécurité, les journalistes et les badauds ne pouvaient s’en approcher.
Le vice-ministre algérien de la Défense, également chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général Ahmed Gaïd Salah, s’est rendu sur les lieux de l’accident et à ordonné la mise en place «immédiate d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de l’accident», selon le ministère de la Défense.
Un deuil national a été décrétré
Le président Abdelaziz Bouteflika a décrété un deuil national de trois jours à compter de ce mercredi. Il a également « ordonné » que soit récitée vendredi la Prière de l’absent en mémoire des victimes, après la grande prière hebdomadaire.
Car ce mercredi soir, c’est toute l’Algérie qui est sous le choc, témoigne Fayçal Métaoui, journaliste à Tout sur l’Algérie. « Certains parlent déjà d’un mercredi noir », dit-il. Par solidarité, les médecins résidents, en grève depuis cinq mois, ont mis fin à leur mouvement pour venir en aide aux services de secours.
Vanessa Apollon