Le président Sebastián Piñera a détaillé les aspects centraux de la réglementation sur l’immigration. L’initiative avait été lancée en 2013 sous l’administration précédente du président. Elle constitue actuellement l’une des priorités du programme actuel du gouvernement et une promesse de campagne.
« La législation actuelle en la matière, qui date de 1975, est incapable de répondre aux défis actuels. Notre pays a besoin d’une nouvelle loi sur l’immigration, adaptée à notre temps. » avait-il annoncé durant la campagne.
À cet égard, il a annoncé en particulier une reformulation de visas, mettant fin à la possibilité que les touristes passent pour être des résidents étant au Chili, ce qui pourrait être géré au Ministère de l’Intérieur.《Le visa temporaire pour raisons de travail est supprimé à partir du 23 avril》, a-t-il déclaré.
Piñera a soutenu la mise en œuvre d’un visa «Temporary Opportunities». Ce dernier qui sera demandé à l’extérieur du Chili, sera valable pour 12 mois, extensible une fois et ensuite admissible à la résidence.
De plus, à partir du 16 avril, un visa consulaire touristique simple sera disponible pour les Haïtiens. Ce permis sera consacré à des fins récréatives, mais sans but de migration, de résidence ou d’activité rémunérée. Il durera 30 jours.
Cependant, s’agissant d’un visa à des fins humanitaires, il a été indiqué, que ceci devra être demandé au consulat du Chili en Haïti. Il permettra la résidence pour 12 mois. Ce sera la première étape pour une éventuelle résidence définitive et entrera en vigueur le 2 juin. Il a également été souligné qu’il y aurait une limite.
Dans les mêmes conditions, un visa «Responsabilité démocratique» sera créé pour les Vénézuéliens, qui sera demandé à Caracas. Il est officiellement établi à partir du 16 avril.
De même, le président a annoncé le début d’un processus exceptionnel de régularisation des migrants entrés avant le 8 avril. Sont exclus ceux qui ont des antécédents judiciaires.
Sandy ANTOINE
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