Ce 29 mars 2018 marque les 31 ans de la constitution de 1987. En commémoration de ce jour, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) adresse une note à la population haïtienne.
Une note pour exprimer en partie ses craintes quant aux violations constantes de la dite constitution qui enlève toute envie de célébration, lit-on.
« 31 ans après l’adoption de la constitution de 1987, Haiti se retrouve dans une impasse entre la protection et les violations des droits humains » fait-il remarqué dans sa note.
La note de l’OPC tient compte du récent drame de la disparition du journaliste Vladimir Legagneur , Au vent de cete célébration, l’OPC qualifie cette disparition de « révoltante ».
D’autre part, l’organisme indépendant rappelle l’assassinat le 13 Octobre 1987 de Me Yves Volel au nom de cette même constitution.
L’Office pointe du doigt « les autorités, le plus souvent, chargées de [faire respecter les principes de doits humains, qui ne font que les violer]».
L’OPC reconnaît les avancées en matière de Droits Humains
L’OPC reconnaît tout de même « les avancées réalisées en Haïti dans le domaine des droits civils et politiques ». Le Bureau réaffirme son engagement à travailler pour la population haïtienne.
L’office conclut en recommandant aux autorités une « mise en oeuvre des politiques publiques pouvant combattre le phénomène de l’impunité ».
Margella Douyon
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