« Concernant la rencontre de haut niveau du 28 février à l’ONU, le Président Jovenel Moise n’y a pas participé, mais ne l’a pas boudé », a fait remarquer un des porte-paroles de la Présidence, Monsieur Lucien Jura.
Il en veut pour preuves des échanges concluants entre le Président de la République et le Secrétaire Général des Nations-Unies, Monsieur Antonio Guterres, cette même après-midi du 28 février, au téléphone.
Il a informé que la rencontre a été « reportée à une date ultérieure » pour pouvoir « aborder en profondeur le dossier du choléra ». Il a informé que la prochaine date n’a pas encore été retenue. Mais « la population en sera informée ».
Le cas MINUJUSTH n’influence pas le non-lieu de la réunion
« Il faut faire la part des choses », a lancé Monsieur Jura. « Le choléra est un sujet de grande préoccupation pour l’Etat ». Par ailleurs, « la position de l’Etat haïtien est clairement exprimée à travers le Ministère des Affaires et des Cultes ».
La position de la MINUJUSTH « va à l’encontre du droit de réserves qui doit caractériser les rapports entre les nations. Haïti a donc exprimé son désaccord », a assuré le Porte-Parole.
« A chaque fois qu’il y aurait des écarts, ce sera le rôle de l’Etat au plus niveau ; et au chef de l’Etat, le principal de responsable de la diplomatie, de marquer le ton », a fait savoir Monsieur Jura.
« Vive la coopération entre les nations, […] mais elle doit se fera dans le respect des normes » a-t-il conclu.