À l’occasion du 8e anniversaire du tremblement de terre du 12 janvier 2010, l’Unité de construction de logements et de bâtiments publics (UCLBP) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont rappelé que « 97% de la population initialement déplacée suite au séisme a pu quitter les camps. »
les 1.5 million de personnes qui vivaient dans 1 555 camps, environ 37 600 personnes (soit 9 255 ménages) y vivent encore. Et 26 camps de fortune subsistent encore dans la zone métropolitaine.
Dans ces camps, situés dans la zone métropolitaine et la région des Palmes (communes de Léogâne et de Gressier), les femmes et les enfants constituent 71% de la population totale déplacée.
12 des sites répertoriés (hébergeant 17 000 personnes) sont situés dans des zones à risque moyen ou élevé d’inondations et de glissements de terrain, lit-on dans un communiqué conjoint.
Des camps, vers la permanence…
Ces personnes, ont fait remarquer l’UCLPB et l’OIM, demeurent parmi les plus vulnérables du pays, du fait de leurs difficultés socio économiques, […].
[A cela S’ajoutent] leur manque d’accès à l’eau potable et l’assainissement ainsi que de leur exposition, aux catastrophes naturelles en raison de la précarité de leurs habitats, essentiellement constitués de tentes et d’abris précaires.
« Il est à craindre que cette situation ne devienne permanente », ont-ils avancé, ajoutant selon leur prévision que plus de 36 000 personnes continueront à vivre dans 25 camps au cours de l’année 2018 par manque de financement.
Avec LN