Les catastrophes naturelles font parties des risques majeurs. Elles ont de tout temps marqué la vie des haïtiens. Particulièrement le séisme du 12 janvier 2010 qui est venu rappeler de manière dramatique et brutale la vulnérabilité du bâti existant, de la population et des infrastructures en Haïti.
Les séismes font partie des phénomènes naturels qui ne peuvent être évités. Ceci nous rappelle que les meilleures leçons à tirer du drame de 2010 est de préparer pour limiter les impacts du prochain séisme.
Ce même tremblement de terre dans un pays préparé à y répondre aurait engendré infiniment moins de victimes et de dégâts. Se pose alors la question de savoir si nous sommes effectivement préparés à un autre tremblement de terre. « La menace demeure quasi-permanente » selon l’ingénieur-géologue Claude Prepetit.
Quand est-il de la politique haïtienne de prévention du risque sismique ?
Tandis que la Présidence en la journée du 11 janvier exhorte la population au respect de l’arrêté du 28 décembre 2016 relatif à la commémoration du 12 janvier, le risque sismique semble être le grand absent des politiques de réduction des risques de désastres en Haïti.
Pourtant quand un pays, comme Haïti, est situé dans une zone sismique, il est du devoir des autorités d’engager une politique de prévention visant d’abord à réduire les conséquences des dommages potentiels en amont.
Une politique pour lutter contre l’oubli, une réglementation liée au plan-séisme traduirait cependant la prise de conscience par les pouvoirs publics du risque auquel la population est exposée.
Sandy Antoine