Dans une lettre adressée à Mirande Dupiche Prévost, substitut commissaire du Gouvernement en date du 7 Décembre 2017, le CSPJ annonce sa décision de mettre fin à ses fonctions.
Selon la lettre, Myrlande Dupiche Prévost aurait procédé à la libération de « détenus aux ordres du cabinet d’instruction ». Ces personnes auraient été renvoyées « par devant le tribunal criminel sans assistance de Jury pour y être jugés, pour vol de chéquier, escroquerie, |et| faux en écriture privée |…|».
Dans la lutte contre la corruption les têtes ne cessent de tomber. Myrlande Dupiche Prévot clamait haut et fort son innocence dans la libération des présumés trafiquants dans l’affaire Kaliko.
Toutefois, la décision de révocation approuvée par le Premier ministre, Jack Guy Lafontant et le Ministre de la Justice Heidi Fortuné, attise les doutes.
On se demande si on ne poursuit pas les juges…
Margella Douyon