Les partis politiques pullulent en Haïti. Beaucoup n’ont pas d’adresses et ne fonctionnent qu’au moment des élections avec l’idée de soutirer des sous de l’Etat.
La récente rencontre du chef de l’Etat avec des responsables de partis politiques sur leur financement et leur institutionnalisation augure la « normalisation de la vie politique pour le renforcement de la démocratie » croit une source off the record.
En effet, des conditions sont mises à caution pour le financement des partis politiques. Ils seront financés tenant compte de leur représentativité au parlement, le nombre d’élus dans les collectivités territoriales et le nombre de femmes élues.
La loi de 2014 sur les partis politiques, comme référence
A la suite de la rencontre du 14 septembre 2017 entre le chef de l’Etat et les responsables de partis politiques, un comité de suivi a été créé. Son rapport sera approuvé par le Président de la République s’il est en accord avec la loi de 2014 sur la formation, le fonctionnement et le financement des partis politiques.
Ce texte qui doit servir de boussole au comité de suivi de la rencontre susmentionnée exige de tout parti politique la culture de « la non-violence et l’esprit républicain par le respect de la règle de la majorité, et des principes de tolérance et d’alternance », lit-on dans l’article 24, alinéa d.
haititweets
A lire aussi : Mathias Pierre, à propos des protestations de rue réclamant le départ du chef de l’Etat