Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale de la Fille, Plan International de concert avec l’IBESR et le MCDF organise une série de manifestations pour continuer à promouvoir les droits des filles.
Cette année, l’emphase est particulièrement mise sur le pouvoir des adolescentes. Toutefois, l’engagement des garçons a été pris en compte via un salon organisé à l’attention des garçons à le Plaza. Il s’agissait de les sensibiliser sur une nouvelle forme de masculinité à apprivoiser pour une société plus juste et équitable en faveur des droits des filles.
Le décor est bien planté à l’Hôtel le Plaza ce vendredi 6 octobre et déjà les journalistes défilent ainsi que les autorités du Ministère à la Condition Féminine et aux droits de la femme, de l’Institut du Bien-être social et de Plan International. Une activité lancée en prélude à la journée internationale de la Fille célébrée chaque 11 octobre.
Les garçons : vecteurs de violence?
Les garçons sont considérés souvent comme les vecteurs de violence circonscrite dans un processus de socialisation dont l’ancrage dans les institutions telles l’église, l’école, la famille qui les conditionne même sans le vouloir à user de sexisme et de machisme envers les filles et les femmes
A l’occasion, un panel d’expert a été organisé avec le professeur Hérold Toussaint, docteur en sociologie et théologien, Sandra Jean-Gilles, doctorante en économie et spécialiste en genre et Pascale Solages, féministe et spécialiste en genre. Il s’agissait d’une opportunité pour les enfants d’apprendre sur les barrières ayant empêché les filles de se réaliser pleinement dans les sociétés.
Socialisation des enfants : il faut changer de schèmes
Une emphase a été portée sur les schèmes et clichés dont ancrage se trouve dans le processus de socialisation des garçons, lequel généralement trouve sa source dans la famille, l’église et l’école. Aussi, ont-ils aborde les questions de l’équité de genre, des grossesses précoces, de l’éducation de qualité pour une société juste et viable. Il s’en est suivi un débat animé avec les jeunes.
Il était bien visible dans la salle des posters de figures féminines d’exception ayant marqué le monde dans un domaine spécifique tel le journalisme, la politique, la musique ou comme personnalité politique et l’on peut citer Angela Merkel, Simone de Beauvoir, Sanite Bélair, Malala, Mirlande Manigat, Arielle Jeanty Villedrouin, entre autres.
Ces images devaient porter les jeunes gens à réfléchir sur le potentiel et le leadership féminin et les inspirer à considérer les rôles non en fonction d’un sexe mais plutôt circonscrit dans un ensemble d’efforts consentis et d’encadrement y relatif
Carl-Henry Petit-Frère