Au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’ambassadrice américaine a voté comme les représentants de pays où l’ homosexualité est passible de peine de mort.
Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a adopté, vendredi 29 septembre, par 27 voix pour 13 contre et 7 abstentions, une résolution condamnant l’usage injustifié de la peine de mort à l’encontre des femmes, des personnes handicapées, sur des critères ethniques ou pour homosexualité. La France, qui a aboli la peine de mort en 1981, a voté pour.
Parmi les pays qui ont voté non, se trouvent les États-Unis, aux côtés du Bangladesh, de l’Égypte, de la Chine, du Burundi, de l’Inde, du Japon, du Qatar, de l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis, de l’Irak et de l’Éthiopie.
Washington vote « constamment non »
C’est la première fois qu’une telle résolution fait explicitement mention de l’homosexualité. Le texte, qui n’appelle pas à mettre fin à la peine de mort, demande aux pays signataires de s’assurer que la peine capitale n’est pas utilisée de manière discriminatoire.
Pour l’ILGA, une association internationale de défense des droits des personnes LGBTI, qui qualifie le texte d’« historique », la position des États-Unis n’est pas une surprise. Un responsable de l’ILGA explique à Gay Star News (en anglais) : « Les États-Unis appliquent la peine de mort et votent constamment non sur les résolutions qui s’y opposent ».
Avec franceinfo
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