Irma, José, Katia et maintenant Maria, passé en catégorie 5 et en route vers la Guadeloupe, la fréquence des ouragans rythme l’actualité quotidienne et anime le débat scientifique sur ces phénomènes météorologiques extrêmes à répétition. Fréquence exceptionnelle? Doit-on s’y habituer?
L’ouragan Maria est en direction de la Guadeloupe après son passage en Martinique toujours en vigilance grise avec près de 50 000 foyers actuellement privés d’électricité. Cet ouragan est le 4ème enregistré en très peu de temps sur la zone des Caraïbes où nombre de ses îles sont constamment tenues en haleine au gré des alertes qui se succèdent.
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La succession de ces ouragans majeurs et dévastateurs pose question quant à leur intensité et leur fréquence. En effet, alors que l’ouragan Maria n’était, il y a peu, qu’une tempête tropicale, il s’est transformé en à peine 12h en un ouragan majeur et destructeur de catégorie 5.
L’ouragan Maria est notamment classé dans la catégorie des ouragans d’origine barbadienne connus pour s’intensifier plus rapidement que la moyenne, précise franceinfo.
Toutefois, selon les météorologues, ce phénomène d’intensification rapide en ouragan majeur est également dû à des conditions météorologiques très particulières. En effet, l’ouragan Maria n’a croisé sur sa route, aucun vent contraire l’ayant empêché de grandir. Il faut de plus noter des températures de l’eau très chaude et au dessus de la normale à la surface de l’océan.
Les scientifiques précisent cependant que le changement climatique ne devrait pas nécessairement augmenter le nombre de cyclones et que seule leur intensité devrait augmenter s’associant notamment à un accroissement des pluies.
Ainsi, sans intervention pour inverser le phénomène mondial du réchauffement climatique, on devrait s’attendre à un accroissement de 10% de l’intensité des ouragans, ainsi qu’à une augmentation des pluies de 20% d’ici la fin du siècle.
Avec franceinfo
Crédit photo: AFP
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