Le Président de la République participe à la 72ème Assemblée Générale des Nations Unies à New-York. Il a laissé le pays, ce dimanche 17 septembre, dans un climat sensible, rattaché au contexte de protestation contre la loi de finances 2017-2018. Avant de partir, le Président appelle au calme et remet le contrôle au Premier Ministre et à la Police Nationale.
Après avoir insinué que le budget 2017-2018 sera publié tel quel, le Président de la République a avant son départ pris le temps de faire un appel au calme. S’affirmant être un homme de « discipline », le président a rappelé sa volonté quinquennale de faire marcher le pays avec « l’ordre, la discipline, la stabilité et non le désordre » selon les propos relevés par Le Nouvelliste.
Il a notamment félicité les agents de la PNH pour ne pas avoir commis d’actes de représailles en réaction aux violences commises durant les dernières manifestations. Toutefois, tout en rappelant le droit de manifester, il insiste sur le fait que ces manifestations ne doivent pas bloquer les activités de ceux et celles qui souhaitent fonctionner normalement et « vaquer à leurs occupations » en toute sécurité.
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Si l’intention d’un « mouvement pacifiste » est exprimé, les actes de violences sont largement enregistrés. En fait, selon le syndicaliste Jacques Anderson Desroches, cette violence n’est pas le fait de la communauté des transporteurs; et les syndicats de transport en commun ne sauraient l’appuyer.
Gardant toutefois à l’esprit les derniers débordements, et en projection de cette semaine qui risque d’être agitée, le président a annoncé qu’il « laisse le pays sous la responsabilité du Premier Ministre, du cabinet ministériel et du haut commandement de la police » qui gardera la situation sous contrôle.
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