Se référant à la loi sanctionnant le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme de 2013; un acte terroriste pourrait avoir plusieurs définitions. Ces définitions portent des nuances significatives quand à l’objet d’un tel acte. Après les violences du 12 Septembre, plus d’un ont tenté de rapprocher les faits à au moins une des définitions.
La première considération de l’alinéa 1 de l’article 4 le définit comme » un acte qui constitue une infraction (…) selon la définition figurant dans (la) Convention de 1973 sur la prévention et la répression des infractions contre les personnes jouissant d’une protection internationale, y compris les agents diplomatiques (…) ».
En autres définitions, il s’agit de « tout acte destiné à provoquer le décès ou des blessures corporelles graves à un civil ou toute autre personne ne prenant activement part à des hostilités (…), lorsque l’objet de cet acte, par sa nature ou son contexte, est d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à commettre ou à s’abstenir de commettre un acte quelconque« .
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« La manifestation fut bien planifiée et financée « . dit l’ancien Premier Ministre Evans Paul (KP) à RTMetropole. Ces propos ont été validés par le Premier Ministre Jack Guy Lafontant et renforcés par le Secrétaire Général du Conseil des Ministres, Rénald Lubérice.
Pour ce dernier » la journée de terreur qui s’est abattue sur Port-au-Prince avait un seul et unique objectif : défendre le blackout au détriment du peuple ». Les financeurs ont-ils été identifiés? Entre temps, 12 présumés auteurs ont été appréhendés suivant la Police.
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