Après avoir déjà provoqué de lourds dégâts dans les Caraïbes [incluant] la République dominicaine et Haïti, [l’ouragan Irma] devrait atteindre le sud de la Floride dimanche, alors que les Etats-Unis ont récemment été frappés par la tempête Harvey. Ce genre d’événement sera-t-il de plus en plus fréquent avec le réchauffement climatique ?
Le moteur des ouragans est constitué par la différence de température entre l’eau à la surface des océans et celle de l’air. Une eau chaude facilitera leur apparition. Elle était par exemple proche de 30 degrés au large du Cap-Vert au moment de la formation de l’ouragan Irma.
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La NOAA, l’Agence américaine pour le climat, a ainsi estimé que 2017 serait une année particulièrement intense. Elle ne s’est pas trompée : Irma est déjà la 11e tempête tropicale de la saison, et deux autres, José et Katia, [s’intensifient].
C’est un fait : avec le réchauffement climatique, la température des océans a augmenté. Mais celle de l’air également. L’écart entre les deux n’est donc pas toujours si conséquent. C’est pour cette raison que les climatologues essaient toujours de déterminer la part du réchauffement dans l’occurrence des ouragans.
Mais si la différence de température constitue leur moteur, la vapeur d’eau est le carburant qui l’alimente. Et il est clair qu’un air chaud au-dessus de l’océan va mécaniquement en produire plus. Si on ne sait pas encore si le réchauffement climatique favorise la formation d’ouragans, il est très probable qu’il entraîne des tempêtes plus puissantes.
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Avec RFI