Les traumatismes de janvier 2010 ont été ravivés ce 2 Septembre 2017, à Port-au-Prince. En effet, la terre a vibré à une magnitude de 4.3 sur l’échelle de Richter. Plus qu’une simple surprise, les idées circulant au lendemain du très fort séisme de 2010, faisant croire que le Plateau central est protégé des séismes, tombent comme un château de paille.
Le séisme enregistré a son épicentre « localisé à 11Km au Sud-ouest de Thomonde et à 13 Km au Nord-Est de Mirebalais », lit-on dans la note signée de l’Ingénieur Claude Prépetit, pour l’Unité Technique de Sismologie (UTS). Une fissure au cœur même du Département du Centre. En outre, il faut relater, suivant cette note que « l’épicentre de ce séisme n’a été localisé sur aucune faille connue en Haïti ». Ce qui soulève encore bien, plus d’inquiétudes.
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Aucune perte en vies humaines n’est à déplorer. Cependant, il y eut un blessé et quelques bâtis endommagés. Robentz Antoine, âgé de 18 ans, a été transporté d’urgence au centre de santé de La Colline. Une scène de panique a été constatée à la maternité de Belladère, sans faire de victimes. La panique a atteint au moins trois départements incluant l’Ouest et l’Artibonite. Le pays a eu l’effet…
Par ailleurs, la Direction de la Protection Civile (DPC), note pour le Département du Centre qu’« une maison a été fortement endommagée à Carrefour Flandé, à l’entrée de la ville de Lascahobas. Cinq maisons et l’école nationale de Deny ont été également endommagées dans la 4e section Sarazin, à Mirebalais ».
La gestion des risques et désastres est une priorité. Haïti peut passer d’une secousse ce weekend à une tempête tropicale, le suivant.
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