Pour la première semaine du mois de juillet, l’un des sujets d’actualité de la Commission « intérieur et des collectivités territoriales du Senat » est la question des Elections indirectes. Une résolution a été votée sollicitant l’élaboration d’une loi devant guider la tenue de ces élections. Profil « d’un déjà vu » à l’horizon.
« Nous ne sommes pas contre les élections indirectes » a fait savoir le Sénateur Onondieu Louis. Toutefois, Il a fait remarquer que le conseil électoral n’a aucune provision légale pour tenir ces élections annoncées. « Si l’exécutif souhaite se verser dans l’illégalité, nous disons non, l’exécutif doit nous écouter » a-t-il surenchéri. Il invite l’exécutif à surseoir sur ces élections en attendant une loi.
Ce 3 Juillet, il a informé : « Nous avons pris une résolution hier soir. [Il ne s’agit pas d’] empêcher les élections indirectes, encore moins pour entamer un bras de fer avec le conseil électoral. [Il s’agit de] pousser l’exécutif à soumettre un cadre légal tel indiqué dans la constitution […] ce qui favorisera la réalisation de bonnes élections indirectes ».
L’histoire va-t-elle se répéter dans son intégralité ?
Durant la présidence du Président Préval, Rusé, diplomate, soumis : René Préval en 3 moments !, le pays n’avait pas pu franchir l’étape. Les raisons évoquées sont multiples. Toutefois, l’incapacité à respecter les normes établies sont souvent évoquées. La mesquinerie des uns et des autres ont toujours eu le dessus sur les intérêts collectifs.
Les Elections indirectes très mal connues laissent un important vide institutionnel depuis ces 25 dernières années. Plus d’un pense qu’il est bien un symptôme du peu d’importance accordée aux collectivités territoriales. Que va-t-il vraiment se passer cette fois ? A suivre
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Margella Douyon