Après avoir été votée à la majorité à la Chambre basse, les sénateurs ont adopté, ce 8 Avril, la proposition de loi consacrant l’autonomie de l’Unité de Contrôle et de Renseignements Financiers (UCREF), à l’unanimité. Quelques officiels expliquent le bien fondé d’un tel outil juridique.
D’entrée de jeu, le président du sénat exclut toute influence des autorités politiques sur l’UCREF. Le président du sénat, qui s’enorgueillit de cet outil légal, précise qu’il n’y en a « aucune possibilité ». D’ailleurs, « […] le responsable de l’UCREF a désormais un mandat de 5 ans ».
L’élu de l’Artibonite n’est pas le seul à se réjouir d’une telle disposition. Pour sa part, le député Price Cyprien pense que « c’est un soulagement pour le secteur bancaire ». Il se réfère particulièrement aux contrôles que subit ce secteur de la part des entités financières internationales.
UCREF : contre le financement du terrorisme
Par ailleurs, Jerry Tardieu est particulièrement satisfait que cette loi soit votée. Il informe que « L’UCREF a aussi un autre combat à mener, […] la lutte contre le financement du terrorisme ». Il est à préciser que cette loi, sans détour, fait écho à celle sanctionnant le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme amendée et votée à la même séance.
En posant cet acte, les parlementaires viennent de faire un pas significatif. Il reste maintenant à l’exécutif, sauf objection, de publier le texte au journal officiel Le Moniteur.
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Jean Chadly Augustave