Sur les ondes d’une station de télé de la capitale, le PM Jack Guy Lafontant a déshabillé quelques Organismes de l’Etat. Il a présenté la très mauvaise utilisation du budget de certains organismes. Il s’en est pris particulièrement au Fond d’Assistance Economique et sociale (FAES), qui semble être en grand besoin d’assistance.
Le fond d’assistance économique et sociale est en faillite. Selon le Premier Ministre, le FAES devrait être un organisme stratégique pour l’Etat. Cependant, aujourd’hui, il se trouve en état de crise. Pour les projets qui devraient au mois de Juin prochain, le délai d’exécution ne sera pas respecté. En fait, le délai d’exécution des projets n’est jamais respecté.
Cette situation provoque la méfiance des bailleurs à l’égard de cette institution, a fait savoir le PM. A titre d’exemple, il a indexé le projet pour la construction de 37 écoles dans la Grand-Anse. Jusqu’à date, on en compte que 7 de construits. Pourquoi ? La réponse n’a pas été claire et le plan de remédiation n’est pas connu.
Le FAES est lourdement endetté
Par ailleurs, à la suite des projets, le personnel contractuel devient permanent. Actuellement, le FAES compte 283 employés au lieu de la cinquantaine prévue. Avec l’augmentation conséquente de la masse salariale mensuelle (19,000.000.00 gourdes), le personnel en fait les frais. Il est impossible d’assurer la rémunération du mois d’Avril.
En outre, le FAES compte 100 véhicules. Toutefois, seulement 5 sont en fonction. Le FAES est lourdement endetté. Sa dette dépasse les 30,000.000.00 de gourdes, vis-à-vis de ses fournisseurs. Les résultats ne peuvent être que très maigres. Son rôle d’assistant social et économique est donc bien compromis.
Quelles mesures administratives et judicaires sont envisagées ou en cours ? Une question qui trotte dans la tête de tout un chacun.
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Margella Douyon
