Le Président de la Fifa, en compagnie de son vice-président aussi Président de la Concacaf, a visité Haïti. Une visite réussie empreinte de bonne ambiance. Analyse sérieuse de quelques dossiers du foot. Des échanges cordiaux timbrés de camaraderie. Un fair-play duquel Haïti semble devoir amplement profiter.
Si vous le voulez, « Haïti a donc mon plus grand soutien, notamment dans le projet de construction d’un grand stade dans le pays. On va y travailler ensemble ». Cette déclaration est signée du président de la FIFA, Gianni Infantino, durant son passage en Haïti. Ce qui rend confortable quelques officiels.
Pour Youri et Patrice… du pain bénit
Le sénateur Patrice Dumont, anciennement candidat, a fait d’un projet pareil une proposition phare de sa campagne. Ce dernier a même promis d’y contribuer à hauteur de 50 000 gourdes par mois durant son mandat de 6 ans. « Une promesse de M. Infantino qui arrive à point nommé » lance un chroniqueur sportif.
Le Président du Sénat, qui a rencontré le Président de la Fifa le samedi 29 Avril, en a profité pour plaider en faveur de l’homologation des terrains de jeu. Youri Latortue avait aussi plaidé pour la construction d’un stade de 50000 places. Et « Gianni Infantino a répondu favorablement » lit-on dans une note du Bureau du Président du Senat.
Le poids du passé fait des sceptiques
« Le Président de la République n’est pas passionné du foot, il est un fou du football » a insisté M. Infantino. Malgré cet embelli, des citoyens ressassent encore le gâchis de l’immense projet du parc « multi sports » sous l’administration Préval.
Par ce projet ambitieux, on prévoyait des surfaces de jeu pour plusieurs disciplines sportives, dont un stade de foot. Après quelques travaux, tout a été stoppé. Ce projet d’envergure n’a pas été concrétisé. Mais, pour plus d’un, les temps ont changé.
Tout compte fait, les autorités ont les cartes en main pour adopter des décisions qui tiennent compte de capacités locales. Il ne faut plus retomber dans les mêmes travers. Car, après les promesses, doit venir le temps de délier les cordons de la bourse.
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