Au niveau de Saintard (Arcahaie), le cortège du Président de la République a été l’objet d’une « pluie de pierres », le vendredi 7 Avril 2017. Le Bureau de communication de la présidence dénonce « les actes attentatoires à la vie du Président » et condamne « l’ignominie de ces actes terroristes ». Dans l’intervalle, des questions se posent sur « le danger imminent » que représente désormais la route nationale # 1, au niveau de l’Arcahaie…
Suivant, la loi du 9 septembre 2013 sanctionnant le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; dans son article 4 est défini l’acte terroriste. En ce qui concerne, le dossier en question, Il serait « tout acte destiné à provoquer le décès ou des blessures corporelles graves à un civil ou toute autre personne ne prenant activement part à des hostilités dans une situation de conflit armé (…)».
L’Article poursuit la disposition et présente d’autres éléments qualifiant l’acte terroriste à savoir « lorsque l’objet de cet acte, par sa nature ou son contexte, est d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à commettre ou à s’abstenir de commettre un acte quelconque ».
Arcahaie située à l’entrée Nord de la capitale (environ 40 km) est régulièrement le théâtre de violences et de barricades enflammées. Ces actes sont posés, en guise de protestation, par des habitants réfractaires à la décision administrative de « créer la commune des Arcadins » ou « de protéger la délimitation territoriale entre cabaret et Arcahaie ».
Des usagers de la route et certains acteurs économiques se demandent si la commune de l’Arcahaie ne s’active pas à devenir « une zone de non droit ». Une zone, dans le vocabulaire politique et journalistique, laissée pour compte ; où la police n’est pas ou est peu présente et laissant la délinquance s’installer. En effet, les regards sont tournés vers la Police Nationale suite à cet événement.
« Où son les agents de la sécurité Publique » ? « Où sont les services secrets » ? La « justice » doit sévir…. De « simples » citoyens estiment que du point de vue « politique » c’est grave, très grave !