Ce samedi 11 Mars 2017, l’ancien Président René Garcia Préval est enterré. Neuf jours après sa mort soudaine, dont la cause n’a pas encore été élucidée, doit-il se reposer en paix dans « sa terre d’origine »…
La famille, des amis, des citoyens, des officiels, des personnalités internationales ont rendu un dernier hommage à l’icône des efforts de stabilité politique en Haïti.
Une inhumation intervenue après 6 jours de deuil partiellement respectés; et un programme de 3 jours de sympathies et d’hommages diminué en solennité, par un service de protocole en grand besoin de recyclage.
René Préval, mort le 3 mars à 74 ans, est parti sans les adieux de son marasa d’antan, qu’il a ramené d’exil à la fin de son deuxième mandat 2006-2011.
L’incontournable Préval de la transition démocratique était « toujours prêt à s’élever au dessus de la mêlée quand il s’agissait de défendre les intérêts de la Nation » nous rappellent des Sénateurs de son regroupement politique -Vérité.
« C’est un homme qui s’est donné au point qu’il est impossible d’imaginer sans lui, l’histoire de ces 30 dernières années » avait signalé le Président Jovenel Moise.
La 2e fille du défunt avait souligné à l’encre forte que la « volonté de son père était de voir le pays sortir de la misère ». Y a-t-il substantiellement contribué ou nous a-t-il fondamentalement laissé nager seul?
L’histoire pourra en juger au gré de son héritage et de ce qu’on en fera. Toutefois, on retiendra sans doute, l’artisan de la conciliation des extrêmes et le personnage sympathique et amical qui; avant, pendant et après ses fonctions présidentielles a toujours fonctionné dans les draps d’un citoyen ordinaire.
Homme simple, discret, silencieux et surtout énigmatique; personne ne connait pas ses derniers mots, le 3 mars 2017. On ne sait pas non plus s’il est bien mort de sa belle mort.
Silence !… René Préval doit partir. Il part avec ses secrets que la justice, tôt ou tard, a l’obligation de déterrer.
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