Le 19 Janvier passé, le parquet de Port-au-Prince avait procédé aux funérailles de 20 prisonniers. Malheureusement, il a procédé ce mardi 21 Février 2017 aux funérailles de 20 autres prisonniers. 34 jours après !
La même homélie du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince qui s’indigne ; mais qui n’a pas annoncé sa démission comme en janvier dernier. Il était là, pour rappeler encore une fois, que bon nombre de ces prisonniers défunts n’ont pas été jugés. Ils ont été mal logés, mal nourris, « maltraités » dans les prisons.
En dépit du programme de foire médicale au niveau des centres carcéraux des 18 juridictions du pays, ils continueront à mourir par vingtaine, faute de soins ! « Si l’Etat ne réunit pas en faisceaux toutes ces lumières, si l’Etat ne réunit pas en faisceaux tous ses moyens ; tous les prisonniers peuvent mourir » ; a relaté Danton Léger l’air inquiet.
« J’en ai marre de dire courage aux parents, amis des prisonniers. J’en ai marre d’écrire sur l’état lamentable d’accommodement des prisonniers haïtiens » a vociféré une journaliste.
Il y eut des Pleurs ! L’amertume et la tristesse restent les meilleurs alliés des familles de ces défunts. Les mauvaises conditions de vie, la mort et la détention préventive prolongée : alliés fidèles des prisonniers. Vingt nouvelles têtes pour le « Peyi san chapo » ; et malheureusement, la solution à ce problème semble ne pas encore germer dans l’esprit des gouvernants.
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