Si dans certains quartiers de la zone métropolitaine l’eau potable coule quelques fois dans les robinets, dans d’autres, elle se fait de plus en plus rare. A Carrefour-Feuilles, précisément à Fouchard, les robinets sont secs, les familles ne savent à quel saint se vouer. Une situation qui profite cependant aux marchands ambulants.
250 gourdes, c’est désormais le prix à payer pour remplir un château d’eau. Dans les ménages, il faut remplir tous les récipients et en faire bon usage pour au moins deux (2) semaines, et « ceux qui n’ont pas les moyens de se payer le luxe d’acheter un château, n’ont qu’à se procurer d’un sceau à 10 gourdes, ou du moins à se trouver n’importe quel endroit où se désaltérer« ; confie un riverain de la zone.
Depuis quelques temps, l’eau se fait rare dans certaines zones du Bas-peu-de-chose, une situation qui se révèle inquiétante pour pas mal de riverains, qui souhaitent que l’Etat intervienne, et trouver une solution à cette crise qui a trop duré.
« L’Etat a sans doute oublié Fouchard et ses zones avoisinantes, sinon il songerait à prendre en compte nos revendications qui date de plusieurs années » se plaignent certains citoyens.
A une certaine époque, Fouchard était parmi les zones prioritaires sur le réseau de la Centrale Autonome Métropolitaine d’Eau Potable (CAMEP), car, nuit et jour, avec ou sans horaire, l’eau coulait dans les robinets et les rues de Carrefour-Feuilles.
Un problème qui tend à s’aggraver et la solution à ce qu’il parait, n’est pas pour demain.
Stéphanie Charles / Journaliste
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