A l’occasion «des événements culturels et récréatifs de réjouissance populaires prévus pendant et après la période carnavalesque»; l’Alliance Parlementaire pour le Renforcement des Institutions et la Stabilité (APRIS) sollicite une action concertée pour, entres autres, assurer la protection des mineurs (es), la jeunesse et le renforcement des familles.
Dans une correspondance, en date du 14 février 2017, adressée aux Maires/Mairesses et assesseurs des municipalités de la République et signée par les Honorables Sénateurs Dieupie Cherubin, Jean-Marie Salomon Jr., Ronald Larêche, Francenet Dénius, et Jean Renel Sénatus ; l’APRIS « s’estime concernée par la situation de grandes dérives qui s’installe dans les communes qui engendre la débauche et la corruption de la Jeunesse ».
A cet effet, les Sénateurs de l’APRIS invite ces Responsables d’Etat à « enjoindre, sous peines de sanctions, les propriétaires d’Hôtel, et de Motels à identifier par enseignes et écriteaux la façade de leurs maisons voluptueuses, exiger à ceux qui organisent les programmes de rue de retirer une autorisation spéciale à cet effet, aux organisateurs de programmes de piscine dans les maisons privées, d’indiquer par correspondance la date et l’heure auxquelles débute le programme ».
Ces informations recueillies devront être communiquées à « la Brigade de Protection des mineurs, l’Institut du Bien-Etre Social, le parquet de la juridiction et la Direction Départementale de l’Education Nationale (pour les écoles) » ; qui sont des institutions responsables ou impliquées, à divers degrés établis par la loi, dans la prévention de « l’abus de l’alcool, la cigarette, la marijuana et les violences sexuelles » APRIS a-t-elle indiqué dans sa lettre.
En reprenant des cas récents dont le viol collectif, des cas d’incestes, le cas de traite de 31 mineures, entre autres ; suivis par l’Institut du Bien-Etre Social et de Recherches, la Brigade de Protection des Mineurs (DCPJ) et le Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes ; l’APRIS rappelle que « Nos enfants ont droit à la protection de l’Etat, notre jeunesse à des loisirs sains et à une bonne orientation qui doivent venir des dirigeants du pays, des communes conformément aux prescrits des Arts 259 et suivants de la constitution en vigueur ».
Qui avait bien rappelé que le travail concerté avec les collectivités territoriales était incontournable pour bien aborder et mieux gérer les problèmes sociaux ? Maires/Mairesses et assesseurs, à vos marques ! Les Casecs, Asecs et délégués de ville ne devraient-ils pas s’aligner ?
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