Le Cameroun et l’Égypte, les deux équipes les plus titrées du continent, se sont affrontées ce dimanche soir en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017). Le match très serré, remporté 2-1 par le Cameroun, a garanti un spectacle digne des grands rendez-vous mondiaux du ballon rond. Cependant, la Coupe Africaine des Nations a subi une grande déficience de visibilité…
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) est la plus importante compétition internationale de football en Afrique. Elle est organisée par la Confédération Africaine de Football (CAF) et met aux prises les sélections nationales Africaines. Le gagnant, par conséquent, se qualifie pour la Coupe des confédérations.
Bien que de grands joueurs participent à cette grande compétition, la CAN n’est pas aussi médiatisée qu’aucun des cinq (5) championnats nationaux majeurs de l’Europe, et encore moins que la Champions League la Copa America, le Gold Cup Américain, la Coupe d’Europe des Nations et la coupe du monde. Pourtant, les ressortissants Africains ont toujours fait trembler les filets des plus grands clubs et sélections du monde à l’instar de Roger Milla, George Finidi, Jay Jay Okocha, Samuel Eto’o Fils, Emmanuel Adebayor, Yaya Touré, Didier Drogba, George Weah, Riyad Mahrez pour ne citer que ceux-là.
Même la pépite CHRISTIAN BASSOGOG, la fierté camerounaise, footballeur de 21 ans, lequel est comparé à Messi pour la qualité de son jeu n’a pas été sous les feux des cameras. Cette remarque de nombreux observateurs et amants du foot à l’échelle mondiale est mise au compte de « l’économie de cette visibilité et de la politique globale d’un isolat conscient ».
« Nous pouvons tirer quelques bonnes graines de ta terre ; mais c’est insécure de valoriser le champ au complet » a fait remarquer un observateur. « Le football étant la poursuite de la guerre par d’autres moyens » … poursuit l‘autre ; ainsi « si la CAN doit avoir un grand avenir, il revient désormais aux dirigeants de la CAF de mettre les bouchées double afin de montrer au reste du monde que le continent n’est pas le parent pauvre du football mondial ».
Parallèlement, les dirigeants de la Fédération Haïtienne de Football (FHF) doit tirer des leçons sur tout ce qui se passe dans le monde sportif, afin de fournir un football riche en qualité qui serait contenu dans une organisation rationnelle du jeu. A ce titre, la nouvelle génération des footballeurs haïtiens se hisseraient au delà des prouesses de la génération 70, laquelle de par sa qualité de jeu et sa discipline avait su s’imposer en maitre au niveau de la Confédération Nord-Américaine, de l’Amérique centrale et de la Caraïbe (CONCACAF).
Haititweets