L’Organisation de Défense de la Justice Sociale des Policiers, ODJSP, a pu constater qu’il y a toute une complexité juridico-administrative dans le dossier des policiers de l’affaire de Port-de-Paix, spécialement à Lavaud en 2008, du dénommé Alain Désir. Dans cette affaire, L’Organisation a découvert que la corruption a été pratiquée à large échelle.
En 2008, lors d’une perquisition menée par les juges Dorvelus Jean Matthieu, St Marc Bouquet, du Commissaire du Gouvernement, Me Moïse René, des greffiers , Dorelien Gaby et Loriston Louis Albert en la domicile du dénommé Alain Désir a Lavaud, une forte somme d’argent a été trouvée et saisie ainsi que d’autres objets. Pour mener à bien l’opération, l’Unité Départementale du Maintien d’Ordre, UDMO a été sollicitée par les juges en question.
Mais le corps du délit était sous la responsabilité des juges, du Commissaire du Gouvernement, des Greffiers et de la SDPJ. Certains policiers, surtout ceux de l’UDMO n’avaient nul accès au lieu où se trouvait le corps du délit. C’est ainsi que, les responsables du corps du délit, par pure méchanceté complice ont permis la disparition d’une grande partie de la forte somme d’argent, ce qui a fait des vagues médiatiques et juridiques.
Dans cette affaire, le commissaire de police Raymond Philippe a eu une mort mystérieuse, on aurait dit qu’il a été empoisonné. Plusieurs policiers ont été incarcérés et certains d’entre eux suspendus de leurs fonctions. Les policiers ont été entendus par le Commissaire du Gouvernement Frédérick Beneche à l’époque. Pendant ce temps, les concernés sensé responsables du corps du délit, nombre d’entre eux ont pris la poudre d’escampette. Le dossier a été acheminé au cabinet d’instruction, et le juge d’instruction Étienne Vinx a rendu une ordonnance favorable aux policiers.
Une fois de plus, l’affaire a été entendue par le juge d’instruction Édouard Marat, après les événements malheureux du 12 Janvier 2010, et le juge d’instruction a rendu une ordonnance favorable aux policiers, non contraire à la première ; innocentant en même temps les policiers incarcérés. Malgré que les policiers ont été innocentés, beaucoup d’entre eux se voient refuser leur reprise de fonction ainsi que leurs dus.
L’Organisation de Défense de la Justice Sociale des Policiers, ODJSP, a cherché le pourquoi et le comment des choses. Trois mois après l’incarcération des policiers, leurs chèques ont été coupées, cependant, l’enquête menée par ODJSP révèle que c’était un leurre, parce que l’état financier que L’Organisation a pu trouver accuse que pendant la soit disant coupure des chèques des policiers, les chèques continuaient à sortir, et ce, durant des mois. Donc, c’était une vaste machination ourdi par des hommes de l’ombre qui avaient de gros intérêts dans l’affaire.
Au niveau de l’IGPNH, on dit que les policiers innocentés par la justice ont été remercié par l’Institution sans aucune explications, mais aucun dossier un tant soit peu sensible ne nous a pas été transmis malgré les demandes pressantes de L’ODJSP, ce qui condamne pour l’heure notre travail à l’inefficacité.
L’Organisation de Défense de la Justice Sociale des Policiers, ODJSP, ne veut pas que le dossier soit un lointain souvenir, c’est pourquoi que le Me Jacques Letang, spécialiste en Droits Humains et qui dirige le Bureau des Droits Humains en Haïti (BDHH) a été choisi par le Bureau d’Assistance Légale (BAL) de ODJSP pour mener à bien cette affaire. Le Sénateur de la République Jean Renel Sénatus, président de la Commission Justice et Sécurité et Défense nationale du Grand Corps, est au courant du dossier et se prépare en conséquence.
Qui pis es, dans cette affaire, il y a des policiers qui travaillent via leurs accointances politiques, pendant qu’ils étaient eux-mêmes indexés dans ce dossier. L’ex-Directeur de la PNH, Mario Andrésol, connaît parfaitement le dossier. ODJSP souhaite que lumière soit faite sur cette affaire qui est toujours d’actualité, et qui constitue un véritable scandale juridico-administratif.
Que la force soit juste et la justice forte pour protéger ceux qui nous protègent.
Toussaint Kislon/ODJSP, PKL, OHDLP